Bénéfices de la traduction humaine
Nous avons tous en mémoire des traductions automatiques approximatives, incorrectes parfois drôles….
Fait en Dinde... pour Made in Turkey
Stir-Fry Sauce traduite par Sauce pour sauter en remuant
Essence of Nails qui est devenue L’essence de Cloux sur un flacon de vernis à ongles
ou encore des perles dans la notice d’un jouet :
Raccordement du adaptateur et du contrôleur du train
Coffret de train
Ce coffret est projeter à fonctionné avec une puissance basse et sans risque 0 – 13 V (c.c ) qui viens fournis du contrôleur du train.
- refacher le clip de connection.
ou d’un vélo :
- vérifer périodiquement l’intégrité des fils de la trasmissioin des freins
- ne pas superer en hauteur la ligne de max-stop pour le guidon
- se rappeler que sur le mouille et en presence d’une forte humidite la distance du freinage augmente
Les mauvaises traductions ne sont donc pas un mythe.
Le passage d’une langue à une autre nécessite également de ne pas tomber dans des pièges, en anglais « bounty » ne signifie pas bonté, lunatic ne veut pas dire lunatique qui se dit whimsical ou encore temperamental, dilapidated ne signifie pas dilapidé mais décrépit, délabré.
En castillan, si je dis : ¿estás constipado? non je ne me renseigne pas sur le transit intestinal de mon interlocuteur mais je lui demande s’il est enrhumé…
Et si je dis está embarazada, elle n’est pas embarrassée mais enceinte.
Un autre exemple : le verbe coger qui signifie prendre, saisir est à manier avec d’infinies précautions.
La particularité de ce verbe est que dans certains pays d’Amérique Latine, il a une très forte connotation sexuelle, mieux vaut donc éviter de l’utiliser dans ces pays et le remplacer par tomar, asir ou encore agarrar en fonction du contexte.
Un traducteur humain connait toutes les nuances entre l’anglais et l’américain, le castillan et l’espagnol, il adaptera toujours sa traduction au pays et au public auquel elle est destinée, il évitera ainsi bien des transpositions hasardeuses.
En résumé, la traduction est un art. Le traducteur a une vraie passion pour la ou les langues qu’il traduit.
Il lit les journaux dans cette langue, regarde la télévision étrangère, visionne des films. Tout ce qu’il peut lire ou regarder nourrit et enrichit sa culture.
C’est uniquement grâce à cette culture et à cette recherche du travail bien fait qu’il peut réaliser une traduction de qualité.
Seul un être humain est capable d’analyser, de comprendre puis de reformuler dans une autre langue ce qu’il a compris. Cliquer sur un bouton ne remplacera jamais ce formidable travail.
L’achat d’une traduction n’est donc pas un acte anodin, c’est une véritable démarche professionnelle, comme vous pourrez le découvrir dans les deux guides ci-dessous :
- Traduction faire les bons choix, petit guide de l’acheteur de traductions
- La traduction ne s’achète pas au kilo